jeudi 21 avril 2011

I Blame Coco à Paris - Un concert teinté de lueurs dans l'obscurité


Pendant que certains auront choisi d’assister à la soirée de clôture du festival « Les Femmes s’en mêlent » à la machine du Moulin Rouge, de notre côté on n’a pas hésité une seule seconde : « Ce soir, on va à l’Alhambra pour assister au concert d’I Blame Coco ! ».

I Blame Coco, c’est le nom du groupe anglais mené par Eliot Pauline Sumner alias Coco, 20 ans, et qui a déjà un album à son actif : « The Constant ». Sorti en 2010 et enregistré en Suède, cet album aux sonorités electropop & new wave n’est rien de moins qu’un petit miracle, qui réussit une alchimie subtile entre des opposés formant un tout cohérent, constant et terriblement efficace. Les textes semblent évoquer un combat constant contre le monde, l’espace et la matière (« Self Machine », « Please Rewind ») tout en mettant en avant la force et le courage (la musique jouant le rôle de fédérateur). Pour ce qui est des mélodies, particulièrement les envolées de synthés (« It’s about to get worse », « Party Bag »), celles-ci montrent que l’album est avant tout porteur d’espoir. C’est cette dualité constante au sein des textes et des mélodies qui est propre à l’album. En effet, parce qu’il est sombre et lumineux à la fois, mais aussi parce qu’il dévoile de façon implicite les mystères de l’âme, ceux d’une jeune femme tourmentée qui s’interroge autant sur l’être que sur le monde qui l’entoure, « The Constant » est bien la preuve que le clair-obscur n’est pas l’apanage de la peinture. 

Les présentations étant faites, revenons à l’évènement tant attendu : I Blame Coco en concert à l’Alhambra !

Heureuses que le concert ait bien lieu malgré la bronchite de Coco, qui trois jours avant l’avait vu contrainte d’annuler son concert à Zurich, mais surtout impatientes de voir le rendu des morceaux en live, nous voilà en route pour l'Alhambra, le 1er avril donc. 
17h30, une dizaine de fans attendent déjà devant les portes. Après avoir salué Coco en pleine rue, on repasse pour l’ouverture des portes, vers 19h00. On est alors une petite centaine dans la salle. En passant on a pu voir le nom de la première partie, ce sera Washington, un groupe australien. 
20h00, la première partie ouvre le bal à coups de mélodies pop et jazzy qui sont plutôt de bonnes factures. On passe alors un agréable moment. Le set fini, on patiente en compagnie des Smiths et des Cure, le temps passe un peu plus vite. 
21h00, c’est au tour d’I Blame Coco de faire son entrée. Des lumières tournoient, au loin on reconnaît la sublime bande son du film « Das Boot »… La bataille est proche, le son se fait plus lourd et dans cette atmosphère de mystère arrivent les membres du groupe. Ils se mettent en position, il ne manque plus que Coco pour lancer officiellement le show. Soudain, arrêt brutal de la bande son, quelques roulements à la batterie, des notes incisives à la guitare et les cris de joie marquent l’arrivée de Coco sur scène. Sans attendre « Party Bag » est lancé. Le morceau, telle une bombe à retardement prête à exploser, est parfait pour débuter le set. Le martellement à la batterie se transforme soudainement en envolées aériennes et solaires. D’emblée Coco réussit à capter son auditoire, attentive et généreuse envers son public, elle n’attend pas pour serrer les mains tendues dans les premiers rangs. Sur « Self Machine » le public se libère pour mieux déclamer le refrain. Les compositions sont plus rock que sur l’album et les guitares prédominent. Ce changement est particulièrement perceptible sur des morceaux comme « Please Rewind », « The Constant » ou encore sur la fin de « Playwright Fate ». Les morceaux se succèdent les uns après les autres à une vitesse folle. Après « Quicker », la dixième chanson de la setlist, le groupe se retire un cours instant puis reviens pour le rappel. Ce sera « The Constant » et « Caesar » qui seront joués en guise de dernier au revoir. C’est déjà la fin mais Coco en a fait la promesse, ils seront de retour sur Paris.

A noter que le groupe sera cet été sur les routes de quelques festivals et fera notamment un passage en France le 3 juillet prochain, lors du Main Square Festival d’Arras.


Quicker, by I Blame Coco, Alhambra, Paris, 1er avril 2011

lundi 11 avril 2011

Bipolar Drift ou le retour des Hushpuppies

Du rock garage avec une pointe d’électro !


Lundi 21 mars, c’était la sortie du nouvel album des Hushpuppies, l’étonnant et détonnant « Bipolar Drift »!
Impatiente de découvrir l’opus, je me suis rendue pour l’occasion au showcase des messieurs qui se tenait ce jour-là chez Gibert Joseph. 
L’ambiance est bon enfant, le public semble apprécier les nouveaux morceaux! Dans l’audience, certains ont déjà eu la chance d’entendre ce que donnaient les nouvelles compostions lors de leur passage à la Flèche d’Or, le 16 mars à l’occasion de la Mouv’ Party. 
Le groupe nous livre un show brut et dépouillé. Dans cette configuration inédite, les morceaux nous parviennent de plein fouet ce qui nous permet de mieux en mesurer toute la portée. Et je vous garantie que ça promet d’être électrique en live.


dimanche 10 avril 2011

samedi 9 avril 2011

L' "ABCD"aire du tailleur par ESMOD Paris




L'Adresse Musée de la Poste
34 boulevard de Vaigirard
75015 Paris

lundi 4 avril 2011

Beauty Cakes



Beauty Cakes
83 rue Nollet
75017 Paris

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