vendredi 27 mai 2011

Critique croisée : Thor VS Pirates des Caraïbes !








Thor
vs
Pirates de Caraïbes





    

    




    D'un côté, le dieu de la foudre, robuste, brave, barbare. Plongé au coeur d'un complot, et dépossédé de ses pouvoirs, le prince Thor doit sauver son monde Asgard depuis la terre, avec comme seule arme le peu de force humaine qu'il possède et son courage.De l'autre, le pirate le plus connu du XXIe siècle, fourbe, comique, voyageur. De retour sur les eaux, Jack Sparrow part à la recherche de la Fontaine de Jouvence, dans un but peu précis, au côté de l'équipage de Barbe Noir.


    Ce qui rassemble ces deux bloc-busters? Bonne question, étant donné que d'un côté nous avons un film d'action / fantastique qui nous emmène dans le monde des contes nordiques; et de l'autre un long métrage du genre aventure / comique qui nous ramène au XVI siècle, au temps de la colonisation européenne. La comparaison est pourtant intéressante sur un point : la 3D! 


    Après Avatar de David Cameron (2009), Toy Story 3 de Lee Unkrich (2010), ou encore Alice in Wonderland de Tim Burton (2009), où en est-on avec la 3D? Car, s'il on est un minimum honnête, on avouera que jusqu'ici, cette invention n'était utilisée que de manière expérimentale. En effet, en salle, on a toujours été loin des spectacles prenants du Futuroscope ou de Disneyland, qui viennent nous chercher dans nos fauteuils et arrivent à nous bousculer depuis un grand écran. En 2011, Thor et Pirates des Caraïbes ont ils réussi à relever le défi de la 3D? La réponse serait oui pour l'un, non pour l'autre. Kenneth Branagh semble avoir élucidé le mystère de le 3D avec Thor. A côté du prévisible quatrième volet des aventures de Jack Sparrow, réalisé par Rob Marshall, le dieu de la foudre montre réellement sa supériorité technologique. 


    Les jeux pourtant magnifiques de Johny Depp, Penélope Cruz (surprenante et crédible) et Geoffrey Rush, ne sont toutefois pas suffisant pour rattraper les manques d'un scénario bancal et resservi, et d'une 3D décevante. Bien loin de ce constat, Thor arrive à nous surprendre et à nous entraîner dans une aventure au scénario simpliste et à l'intrigue déjà vu. Bien que tous les faits et gestes des personnages soient prévisibles et que les dialogues restent en dessous des performances attendues (avec une Natalie Portman dans un rôle qui n'est pas à la hauteur de son talent), une touche de rire et une 3D comme on ne l'a jamais vu arrive à nous faire apprécier un film, qui sans lunettes serait sûrement sans grand intérêt. Si les deux intrigues ont déjà était vues et revues, Thor, à la différence de Pirates de Caraïbes, se distingue par sa prouesse technologique et réussi avec succès son virage vers la 3D.


    La magie de la 3D serait-elle donc possible au cinéma? En tout cas, c'est ce que monsieur Branagh et les studios Marvel nous laisse espérer. Et on en redemande! Thor, plutôt Dieu de la foudre ou Dieu de la 3D? C'est le second volet qui nous le dira !




THOR // PIRATES DES CARAÏBES

Note Presse : 3/5 -- 2,5/5
Note Spectateurs : 3,8/5 -- 3,5/5
Note SOY : 4/5 -- 2/5





mercredi 25 mai 2011

The Shakespear and Company Library


Shakespear and Company
37 Rue Bûcherie
75005 Paris

mardi 24 mai 2011

"Austra, Feel It Break : Dark & Wave incantatoire"



Sombre et anguleux. Une vague et un reflux. Le son du groupe Austra est mystérieux. La voix de la chanteuse Katie Stelmanis, mélopée majestueuse, semble appartenir autant aux bas fonds de l’océan qu’aux astres lumineux qui couvrent le ciel. Il y a un équilibre génial qui s’établit entre les beats électro et les envolées lyriques de la voix. Bien loin de faire ressortir un côté martial, les morceaux emmènent l’auditeur vers des contrées lointaines peuplées d’héroïnes imaginaires et de forêts angoissantes. 
C’est le cas notamment de « Darken Her Horse », morceau qui ouvre l’album, sorte d’ascension spectaculaire quasi impénétrable qui se fait sous le regard de la lune. Il y a quelque chose de définitivement tragique dans cette voix à la fois cristalline et fissurée, presque toujours au bord de la rupture, comme si la plainte était inévitable. 
En effet, le spleen ambiant est une constante essentiel de l’album, sorte de fil conducteur qui connaît des variations luminescentes à travers des synthés très 80’s (« Lose It »). De cette formule magique, la magie tient son secret.



Infos pratiques :

Similaire à :
Zola Jesus, Florence & The Machine, Salem

Discographie :
Album : Feel It Break Album (2011) 
Ep: Beat & The Pulse (2010)

Concerts:
Point Ephémère, Paris, 27 juin 2011




jeudi 19 mai 2011

La comédie francaise

Si un jour il vous prend l’envie d’aller voir une pièce de théâtre, ne vous dites surtout pas que c’est ringard et inaccessible!




La Comédie Française pense à nous, nous étudiants pas très riches et en soif de culture! En effet, depuis maintenant quelque temps, des tarifs étudiants sont mis en placent pour nous permettre d’accéder aux différentes salles de la Comédie Française. 

Mais le VRAI BON PLAN, dont on voudrait vous faire part, ce sont les places à 5 euros disponibles juste avant le levé de rideaux. Hé oui, toutes les représentations disposent de soixante-cinq places à « visibilité réduite ». Malgré l’énoncé peut attirant, ces places représentent une vraie opportunité! Il suffit de se rendre quarante-cinq minutes avant le levé du rideau au « petit bureau » et de se procurer les-dites places à 5 euros. Beaucoup de gens s’y pressent pour acheter les dernières places ; car, au final, les billets en poche et en salle, la visibilité n’est pas si réduite que ça. De fait, du plus haut des balcons, on voit très bien la scène, on entend très bien les comédiens et on a une vue magnifique sur tout le théâtre.

De là, on observe les gens, la salle et on savoure comme tout le monde une représentation de qualité! Parce que, ce qui est bien à la Comédie Française, c’est que nous sommes sûre d’avoir un spectacle original et professionnel, des comédiens hors pairs et un décor fantastique, aussi bien au niveau de la scène que de la salle. Il ne faut pas oublier que ce théâtre, situé à quelques pas du pont des arts et du musée du Louvre, existe depuis 1799. Incendiée en 1900, il fut reconstruit dans les plus brefs délais par l’architecte Julien Guadet, qui fit en sorte que l’endroit retrouve tout son éclat.


C'est donc avec des tapis rouges et des bustes majestueux que le spectateur est emmené dans un univers royal et mondain, où se produit une troupe d'acteurs au talent remarquable. 



Infos pratiques : Le petit bureau se trouve sous les arcades du théâtre à gauche de la place Colette. 


mardi 17 mai 2011

Chris Brown : F.A.M.E



    Toujours à la hauteur, Chris Brown est présent pour plaire à tous! Des sons pure r’n’b plutôt « slow » comme Deuces (1) ou Beg for it (17), d’autres plus « hustler », du rap du vrai, avec des featurings tels que : Lil Wayne, Busta Rhymes ou encore The Game ; et même jusqu’aux sons plus électro’ comme Yeah x3 (7) ou Beautiful People (13).. Cet album c’est de la bombe!

    Il y en a pour tous les goûts, pour toutes les occasions, on peut danser, on peut chanter, on peut pleurer... Il a bien grandis le lycéen qui chantait Run It et Kiss Kiss! Aujourd’hui, avec F.A.M.E, l’artiste s’affirme : Chris Brown ne fait plus les tubes « du moment », il s’installe carrément dans le Hip Hop américain et la différence se ressent à travers les instru’ beaucoup plus marqués.

    Un nouveau Chris Brown, à la pointe des nouvelles tendances, il sait comment nous faire rêver !




dimanche 1 mai 2011

Melissa Nkonda : Nouveaux Horizons



   Cette ravissante métisse de 20 ans, d’une mère Algérienne et d’un père Camerounais, s’est faite remarquer lors de la saison 7 de la Nouvelle Star (2009). Eliminée à Baltard, elle remporte ensuite le concours « Je veux signer chez AZ ». Quelques mois plus tard, elle cartonne avec son titre « Nouveaux Horizons » extrait de l’album éponyme. 
Une voix soul, mielleuse et pétillante; un soupçon rauque, des sonorités pop voire pop rock (Sors De Sa Vie), du r’n’b (T’es Parti), parfois plus « groove » , du Français et de l’Anglais, des percussions et du piano... Tous les ingrédients sont là pour séduire.

   Avec un premier album personnel admirable, Melissa Nkonda nous ouvre son univers : simple, sincère et accueillant, celui d’une jeune fille parmi tant d’autres qui vit à fond son rêve.
Quant aux featurings, seulement deux mais pas des moindre : Le célèbre Soprano pour une autre version du titre « Nouveaux Horizons » ; et la rayonnante VV Brown, artiste britannique à la voix remarquable.

Infos pratiques : en concert les 2 & 3 Mai au sentier des halles

Le Chaperon Rouge

Le Chaperon rouge, plus qu'un film : une traque !

Après s'en être pris au mythe vampirique pas le biais du best-seller de Stephenie Meyer, Twilight Fascination, Catherine Hardwicke s'attaque à un des personnages les plus craint de la littérature enfantine : le loup. Sous les traits du conte du Petit Chaperon rouge, la réalisatrice nous entraîne dans une enquête sanglante et haletante pour démasquer le loup-garou. De fait, le Chaperon rouge (interprété par la talentueuse Amanda Seyfried) n'est plus si petit et part à la poursuite de l'animal qui a tué sa soeur et terrorise la population. Dans un village où tout le monde est suspect, notre héroïne ne peut se fier à personne et croit voir le monstre dans chacune de ses connaissances, chacun de ses proches. 
Ce film étonnant, entre drame et thriller, n'est pas sans rappeler le jeux, bien connu des colonies, "du loups-garou". Une bande de loups tue un a un les joueurs, jusqu'à ce que tout les animaux soient démasqués. Ici, le principe est le même, le spectateur enquête en même temps que le Chaperon rouge, le tout teinté de nombreux clins d'oeil aux contes de fées populaires. Et là où la jeune fille doute, le public en fait de même. 
Catherine Hardwick, reine du genre teen movie, réalise ici une jolie nouveauté dans sa carrière. Loin des films à grand spectacle ou scénarios fantastiques, Le Chaperon Rouge est un film audacieux et divertissant qui, par sa simplicité et ses références bien connues, embarque simplement le public dans une chasse surprenante.

Note SOY : 3/5
Note presse : 2/5
Note spectateurs : 3,5/5

Sortie le 20 avril 2011

jeudi 21 avril 2011

I Blame Coco à Paris - Un concert teinté de lueurs dans l'obscurité


Pendant que certains auront choisi d’assister à la soirée de clôture du festival « Les Femmes s’en mêlent » à la machine du Moulin Rouge, de notre côté on n’a pas hésité une seule seconde : « Ce soir, on va à l’Alhambra pour assister au concert d’I Blame Coco ! ».

I Blame Coco, c’est le nom du groupe anglais mené par Eliot Pauline Sumner alias Coco, 20 ans, et qui a déjà un album à son actif : « The Constant ». Sorti en 2010 et enregistré en Suède, cet album aux sonorités electropop & new wave n’est rien de moins qu’un petit miracle, qui réussit une alchimie subtile entre des opposés formant un tout cohérent, constant et terriblement efficace. Les textes semblent évoquer un combat constant contre le monde, l’espace et la matière (« Self Machine », « Please Rewind ») tout en mettant en avant la force et le courage (la musique jouant le rôle de fédérateur). Pour ce qui est des mélodies, particulièrement les envolées de synthés (« It’s about to get worse », « Party Bag »), celles-ci montrent que l’album est avant tout porteur d’espoir. C’est cette dualité constante au sein des textes et des mélodies qui est propre à l’album. En effet, parce qu’il est sombre et lumineux à la fois, mais aussi parce qu’il dévoile de façon implicite les mystères de l’âme, ceux d’une jeune femme tourmentée qui s’interroge autant sur l’être que sur le monde qui l’entoure, « The Constant » est bien la preuve que le clair-obscur n’est pas l’apanage de la peinture. 

Les présentations étant faites, revenons à l’évènement tant attendu : I Blame Coco en concert à l’Alhambra !

Heureuses que le concert ait bien lieu malgré la bronchite de Coco, qui trois jours avant l’avait vu contrainte d’annuler son concert à Zurich, mais surtout impatientes de voir le rendu des morceaux en live, nous voilà en route pour l'Alhambra, le 1er avril donc. 
17h30, une dizaine de fans attendent déjà devant les portes. Après avoir salué Coco en pleine rue, on repasse pour l’ouverture des portes, vers 19h00. On est alors une petite centaine dans la salle. En passant on a pu voir le nom de la première partie, ce sera Washington, un groupe australien. 
20h00, la première partie ouvre le bal à coups de mélodies pop et jazzy qui sont plutôt de bonnes factures. On passe alors un agréable moment. Le set fini, on patiente en compagnie des Smiths et des Cure, le temps passe un peu plus vite. 
21h00, c’est au tour d’I Blame Coco de faire son entrée. Des lumières tournoient, au loin on reconnaît la sublime bande son du film « Das Boot »… La bataille est proche, le son se fait plus lourd et dans cette atmosphère de mystère arrivent les membres du groupe. Ils se mettent en position, il ne manque plus que Coco pour lancer officiellement le show. Soudain, arrêt brutal de la bande son, quelques roulements à la batterie, des notes incisives à la guitare et les cris de joie marquent l’arrivée de Coco sur scène. Sans attendre « Party Bag » est lancé. Le morceau, telle une bombe à retardement prête à exploser, est parfait pour débuter le set. Le martellement à la batterie se transforme soudainement en envolées aériennes et solaires. D’emblée Coco réussit à capter son auditoire, attentive et généreuse envers son public, elle n’attend pas pour serrer les mains tendues dans les premiers rangs. Sur « Self Machine » le public se libère pour mieux déclamer le refrain. Les compositions sont plus rock que sur l’album et les guitares prédominent. Ce changement est particulièrement perceptible sur des morceaux comme « Please Rewind », « The Constant » ou encore sur la fin de « Playwright Fate ». Les morceaux se succèdent les uns après les autres à une vitesse folle. Après « Quicker », la dixième chanson de la setlist, le groupe se retire un cours instant puis reviens pour le rappel. Ce sera « The Constant » et « Caesar » qui seront joués en guise de dernier au revoir. C’est déjà la fin mais Coco en a fait la promesse, ils seront de retour sur Paris.

A noter que le groupe sera cet été sur les routes de quelques festivals et fera notamment un passage en France le 3 juillet prochain, lors du Main Square Festival d’Arras.


Quicker, by I Blame Coco, Alhambra, Paris, 1er avril 2011

lundi 11 avril 2011

Bipolar Drift ou le retour des Hushpuppies

Du rock garage avec une pointe d’électro !


Lundi 21 mars, c’était la sortie du nouvel album des Hushpuppies, l’étonnant et détonnant « Bipolar Drift »!
Impatiente de découvrir l’opus, je me suis rendue pour l’occasion au showcase des messieurs qui se tenait ce jour-là chez Gibert Joseph. 
L’ambiance est bon enfant, le public semble apprécier les nouveaux morceaux! Dans l’audience, certains ont déjà eu la chance d’entendre ce que donnaient les nouvelles compostions lors de leur passage à la Flèche d’Or, le 16 mars à l’occasion de la Mouv’ Party. 
Le groupe nous livre un show brut et dépouillé. Dans cette configuration inédite, les morceaux nous parviennent de plein fouet ce qui nous permet de mieux en mesurer toute la portée. Et je vous garantie que ça promet d’être électrique en live.


dimanche 10 avril 2011

samedi 9 avril 2011

L' "ABCD"aire du tailleur par ESMOD Paris




L'Adresse Musée de la Poste
34 boulevard de Vaigirard
75015 Paris

lundi 4 avril 2011

Beauty Cakes



Beauty Cakes
83 rue Nollet
75017 Paris

www.beautycakes.fr


mercredi 30 mars 2011

L'heure Gourmande








Marre de ne pas savoir où squatter entre amis? Marre de toujours finir dans un café miteux ou de se rabattre sur la valeur sûre universelle : Starbuck? Si oui, il existe une solution ! 



     L'Heure Gourmande! Un joli nom pour un endroit tout à fait "exquis", permettez lʼexpression. Car le lieu, à la fois coquet et intime, se trouve être un salon de thé, d'où ce terme quelque peu retro. Et c'est d'ailleurs le côté rétro qui fait tout les charme de l'endroit. Cacher au fond d'une cour pavée dans le quartier d'Odéon, bien à l'abri des regards, le salon est reconnaissable à sa façade en grande verrière d'une authenticité curieusement accueillante, qui semble directement sortie d'un roman de Zola. Enfilez votre costume de Denise Baudu, prêt à découvrir un nouveau recoin de Paris, et Au bonheur des Dames (et des messieurs évidemment)! A l'intérieur, le premier réflexe serait sûrement "Mais chez qui j'suis rentrée là? Non, non on a du se tromper" ; non, non, aucune erreur, mais la déco est tellement abordable, charmante et sortie d'un autre temps, qu'elle rompt totalement avec les endroits connus. On est comme chez mamie, et ce ne sont pas les pâtisseries qui démentiront cette impression! Au contraire, car tout est fait maison. Gâteaux, cakes et tartes sont présentés de manière à ce que tout donne l'eau à la bouche! A noté également, car ça doit être le plus intéressant à retenir, qu'en plus de servir les boissons basics du type cafés, jus de fruits ou eaux aromatisées, la carte de la maison possède également une très large gamme de thé, allant des plus traditionnels aux plus surprenants! Pour ne rien gâcher, le service est élégant et l'ambiance cosy et intimiste renforce la tranquillité du lieu. 

     Donc, si vous rêvez d'un endroit calme et posé pour discuter tranquillement entre amis, et ce dans un cadre qui sort de l'habitude, L'Heure Gourmande semble être le petite touche vintage qui manquait à votre carnet d'adresse. Bien emmitouflé au chaud à l'intérieur, ou avec lunettes de soleil sur le nez assit à la terrasse, le salon est agréable hiver comme été. En plus, lequartier, plutôt sympa, est truffé de petites galeries d'art diverses et variées. Bref, à essayer !  











L'Heure Gourmande
22 Passage Dauphine
75006 Paris
Métro Odéon


Keren Ann : 101

Après son album éponyme Keren n’arrive plus à nous transporter ?







     Un nouvel album sobrement intitulé « 101 » comme les 101 étages d’un building à Taïwan.
A la vue de la pochette, sur laquelle Keren Ann apparaît comme la nouvelle héroïne d’un remake de l’homme au pistolet d’or, un tournant musical semble s’annoncer. Le côté épuré, le noir et blanc omniprésent, l’esthétique et le graphisme minutieux, le rouge intense d’un titre tout droit sorti d’un pochoir au style urbain. On s’attend alors à un album sobre le tout armé d’une modernité. On y perçoit aussi une certaine mélancolie. La pochette nourrie l’auditeur d’espérances.
    Si la première chanson de l’album « My name is trouble » répond en partie aux attentes par son côté « catchy » mais aussi à la fois tout en nuance et porteur de mélancolie, le reste de l’album, quand à lui, ne parvient pas à sublimer ce chiffre « 101 » pourtant porteur de belles promesses. On a beau réécouter les chansons, une à une, dans un ordre puis dans un autre, aucune ne parvient réellement à nous transporter.
Ce nouvel album fait une fois de plus parti, de ces albums pour qui seul une ou deux chansons nous restent en mémoire après audition; de ceux qu'on n'écoute jamais dans leur intégralité parce que soit trop insipides soit sans réelle cohérence musicale mis à part peut être ce semblant de monotonie qui caractérisent les trois quarts de l’album.
    A l’écoute, vous l’aurez compris, l’album déçoit. Déception qui trouve son origine dans ce décalage entre la pochette (trop ambitieuse ?) et le contenu de l’album bien en deçà des attentes. Ainsi l’apparence est belle mais le cœur n’y est pas. 


    Malgré tout on retiendra le single « My name is trouble », l’échappé majestueux d’un album au virage raté.